L'Atelier
l'heure c'est l'heure et dire que c'est si haut ! |
Passagères Clandestines 1986 |
PIC DU MIDI D’OSSAU
PASSAGERES CLANDESTINES - OCTOBRE 1985
Le
poisson volage aux pieds de cristal m’ouvrit la voie verte;
jusqu’à la nuit enserrée dans la chaleur gouailleuse,
où le chien féroce fit un accroc dans les passements du roi de carreau.
L’aurore café crème qui découpe,
l’eau / rose / ma / rieuse /
sous
l’ocre / clarté / laineuse /
découpe / les horizons acides / n’avait qu’une hâte, sous Vénus la
voyeuse :
dévoiler l’orgueil du passager bleu.
Dans l’inutile reflet qui marche sur la tête, à vouloir m’enfouir dans mes
propres pas le vertige devint fumée au pied des grandes cheminées.
Les gorgées d’eau salutaires absorbées sous le sourire de la roche, pétrifièrent
l’instant critique jusqu’au promontoire aux Rêves, croupe souveraine
chevauchée de caravanes d’yeux, là je me coule infiniment dans le creux de
votre Rein.
Passagères clandestines - croquis
"Le poisson volage aux pieds de cristal m’ouvrit la voie verte"