René Vidal joue avec les formes comme avec un jeu de construction, bouleversant le paysage des corps, la géographie des enlacements. Ces structures sont peuplées de femmes épanouies qui ont le privilège de l'inquiétante étrangeté, imposant ainsi leurs rondeurs insolentes que le bois magnifie.
Vidal aime le mystère des intérieurs, les dessous des dessus, l'exploration volontiers ironique du dedans. La couleur appuie surtout les formes, en gomme les angles, en accentue les courbes, en épouse le délire ...
Surréaliste, si l'on tient vraiment aux étiquettes ...
Catalogue exposition "Le patio en couleurs", Anglet, 1986