L'Atelier
Garmo negro 2005 |
La sculpture, 2004
Trois éléments sont ici réunis pour composer la sculpture.
En premier lieu, cette affirmation de l’aimable Juan rencontré sur notre chemin, que garmo en aragonais se traduirait en français par chèvre de montagne. En espagnol, isard se disant gamuza, je restais perplexe mais c’est avec délectation que j’intégrais ce fait pour esquisser l’idée de donner au piétement de la sculpture les trois pattes de cet animal. En effet dans le petit cirque les trois sommets des Argualas plongent les leurs dans le même névé.
Ensuite, j’ai souhaité utiliser ce vieux récipient rouillé, sorte de petit arrosoir que me donna Hélène, pour matérialiser la situation géographique du Garmo Negro au dessus des Balnérios, cette vieille station récemment centenaire où l’eau coule à profusion.
Enfin, et parce que durant la montée, les brumes très présentes nous inquiétèrent, j’ai tracé dans l’espace de la caisse, des volutes graphiques.
La pierre elle, est ostensiblement présentée tenue par une main au sommet. Les couleurs oxydées du récipient, des pattes et de la boite font de cet ensemble brun\roux un rappel du nom même : Garmo Negro.